Économie

LE REVENU DE BASE ⁴⁰⁹
Gérard VERON
Après avoir évoqué les origines lointaines de ce concept qui trouve sa première réalisation dans les « annones » de la Rome antique, nous verrons comment le revenu universel peut-être financé. Cette séance sera également l’occasion de revenir sur la personnalité d’André GORZ (1923-2007) journaliste économique et philosophe, qui, au terme d’une réflexion sur l’aliénation en est arrivé à défendre ce revenu.
Jeudi 17 mai, 18 h 30
Université populaire
Prix  : 7, 50 €

LES DÉRÈGLEMENTS DU CAPITALISME CONTEMPORAIN ⁴¹⁰
Gilbert RICARD, Professeur agrégé d’économie en classe préparatoire à l’ENS
Des taux de croissance faiblement positifs voire négatifs dans presque tous les pays industrialisés, une croissance nettement ralentie dans les pays émergents, un chômage qui se développe sous toutes les latitudes et, pour ceux qui trouvent un emploi, un statut de plus en plus précaire, un nombre de travailleurs pauvres et de SDF qui s’accroît régulièrement.
Voilà quelques-unes des dérives de notre système, susceptibles de mettre en cause sa survie.
Changement de salle : Vendredi 15 octobre, 18 h 30
Université populaire
Prix  : 7, 50 €

LES PARADIS FISCAUX ⁴¹¹
Gilbert RICARD, Professeur agrégé d’économie en classe préparatoire à l’ENS
Les paradis fiscaux se sont longtemps développés dans l’indifférence quand ce n’était pas avec la complicité des pouvoirs publics. Ceux-ci, pressés par une opinion publique de mieux en mieux informée et par la nécessité de trouver des ressources budgétaires, ont entrepris de lutter contre cette évasion fiscale. Il est à souhaiter que cette lutte soit efficace, ce qui nécessitera une forte volonté politique, car les paradis fiscaux sont aussi un enjeu de cohésion sociale et de démocratie.
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Vendredi 12 janvier, 18 h 30
Université populaire
Prix  : 7, 50 €

L’ÉCONOMIE A-T-ELLE UNE ÂME ? ⁴¹²
François PRUVOST, Ingénieur – Économiste
Malgré les tendances scientistes de certains économistes dessinant un « homo economicus » universel, l’histoire nous montre que l’émergence du capitalisme trouve ses racines dans des conceptions du monde issues du judaïsme et du protestantisme. Le catholicisme l’a également intégré, ultérieurement, dans sa doctrine sociale. Islam, hindouisme, bouddhisme, shintoïsme induisent des modes d’organisation et d’échange spécifiques, tandis que le confucianisme revient à la rescousse du Parti Communiste Chinois ! Et le « buenvivir » des pays andins, s’appuyant sur les traditions ancestrales symbolisées par la « Pachamama », prend place dans les constitutions de l’Équateur et de la Bolivie. Quelles sont les influences de ces visions du monde sur l’activité économique et le mode de développement ? Y aurait-il une exigence partagée pour l’économie des biens communs ?
Mardi 30 janvier, 18 h 30
Université populaire
Prix : 7, 50 €